La Famenne est une région naturelle, située entre le
Condroz et l'Ardenne. Primitivement, la Famenne était
entièrement couverte de forêts. Toutes les petites vallées
ont depuis longtemps été converties en prairies à foin
et les plateaux fertiles, comme le Gerny, en cultures.
Le mot Famenne apparaît pour la première fois dans un
texte de 862.

Paysage typique de la Famenne
PERIODE PREHISTORIQUE
(jusqu'au 2e siècle avant J-C).
Dans les temps les plus reculés, la Meuse était un
fleuve immense. Sa largeur atteignait 12 km à la hauteur
de Dinant. L'emplacement des villages de Behogne,
Jemelle, Lessive, Eprave, Han-sur-Lesse était recouvert
par un large courant d'eau. Ces régions furent occupées
entre les années 10000 et 4000 avant notre ère, comme
l'indiquent les renseignements fournis par de nombreuses
découvertes archéologiques.
La grotte de Han fut habitée aux alentours de 2000 à
1600 avant J-C. A Eprave on a découvert une grotte
sépulcrale ayant servi environ 800 ans avant notre ère.
LA GAULE
(2e siècle avant J-C, jusque 57 avant J-C).
A partir du 5e siècle avant J-C, l'Europe occidentale
est envahie par des peuplades celtes et gauloises venues
d'Allemagne. Dans ces régions, la majorité de la
population est gauloise. Notre pays, à cette époque, est
limité au nord par la rive gauche du Rhin et au sud par
les rives de la Seine et de la Marne. Vingt-quatre
peuples occupent cette contrée. Les Tréviriens occupent
le Luxembourg et la région de Trèves, les Condrusiens le
Condroz et les Pémanes sont les habitants de la Famenne.
Les anciens Belges nous ont laissé des restes d'oppidum
(lieu de refuge habité lors des attaques de l'ennemi), à
Han-sur-Lesse au lieu dit "Chession" et à Belvaux, au
lieu dit "Sul Chestay". On a aussi retrouvé dans la
région des marchets ou tumulus (sépultures humaines) qui
consistent en un amas de pierre recouvrant un squelette.
LA DOMINATION ROMAINE
(de 57 ans avant J-C à ± 400 ans après J-C).
Lors de la conquête de la Gaule par Jules César, les
Eburons (dont le chef n'est autre que le célèbre
Ambiorix) et les Pémanes sont exterminés. Vers l'an 8
avant J-C, les Tongres, peuplade germanique,
s'installent chez nous: Tongres devient la capitale
politique de nos régions. La paix revenue, apparaissent
une multitude de domaines agricoles qui seront à
l'origine de la pluspart des villages. Les propriétaires
résident dans une villa et les travaux sont réalisés par
des esclaves.
Deux grandes voies romaines traversent la contrée et se
croisent à la "Croisade" près de Han-sur-Lesse.
La voie romaine Reims-Cologne passe aux abords de Wellin,
Halma et Auffe. A Han-sur-Lesse, elle traverse la Lesse
à l'emplacement du vieux château. Elle remonte ensuite
vers Hamerenne, descend vers Rochefort, où elle emprunte
le gué de la Lomme, au pied de l'église, pour se diriger
vers Jemelle puis prend la direction de Hargimont et
Marche, via le Gerny.
La voie romaine Trèves-Bavay passe par Nassogne,
Forrières et Han. A Belvaux elle franchit la Lesse près
du vieux moulin, se dirige vers Auffe par la "Croix du
Tige", enjambe la Wimbe à Genimont pour continuer vers
Lavaux-Ste-Anne, Revogne et Beauraing. La plupart des
localités importantes de la région sont installées le
long de ces chaussées romaines. Des voies secondaires
relient Rochefort à Eprave, Eprave à Han, et Ave à
Revogne.
De cette époque subsistent les ruines du château de
Malagne appelé aussi Neufchâteau, situé entre Rochefort
et Jemelle, le long de l'ancienne voie romaine. Il fut
habité par Valentinien 1er qui régna de l'an 364 à 375.
Déjà exploré en 1894 par la Société archéologique de
Namur, il l'est à nouveau intensivement depuis 1992.
Il existait aussi le vieux château dit "Dessus Fays",
face au château de Malagne situé sur l'autre rive de la
Lomme. Il reste également la forteresse d'Eprave ou le "Chestay",
au bord de la Lomme sur la roche "Maulin" dans laquelle
s'enfonce la caverne appelée Grotte d'Eprave. Dans la
région, à de multiples endroits, on découvrit des
monnaies, médailles, outils, bijoux et autres objets.
Vers l'an 375, l'empereur romain permet aux Francs venus
de Germanie de s'installer dans une région peut habitée
située au nord de ce pays. On estime parfois que c'est
du milieu du 4e siècle que nous vient la frontière
linguistique, séparant l'aire d'influence germanique de
l'aire romane, le long d'un axe qui part de Boulogne au
sud de Bruxelles et à Aubel s'oriente vers le sud pour
gagner Martelange et Arlon. En réalité, rien n'est moins
sûr, et les controverses qui divisent les historiens
sont d'autant plus vives que ces époques lointaines ne
nous sont pas parfaitement connues.
LA DOMINATION FRANQUE
(de ± 400 à ± 843 après J-C).
La domination Franque peut être divisée en deux
périodes. La période mérovingienne (± 400 à ± 630), et
la période carolingienne (± 630 à 843).
Les Francs établis le long du Rhin pillents les villages
belgo-romains à plusieurs reprises. A chaque incursion,
un grand nombre de Francs s'installent dans les
campagnes dépeuplées de Famenne et du Condroz et se
confondent avec l'ancienne population. Clovis, roi des
Francs, conquiert la Gaule en trente ans et en chasse
les Romains. Clovis se convertit au christianisme en
496.
Au 7e siècle, des villes apparaissent. Elles ont pour
origine un monastère ou une abbaye. St Remacle fonde
l'abbaye de Stavelot en 651. Les monastères obtiennent
des privilèges et d'importantes concessions de terres.
Lors de la période carolingienne, le pays est divisé en
comtés. Le Condroz et la Famenne forment les pagi
Condrustensis et Falmanensis. Ces deux pagi faisaient
partie du comté de Huy.
Charlemagne, un des plus illustres rois, succède à son
père Pépin le Bref en 768. A sa mort en 814, son fils,
Louis le Débonnaire, prend sa succession. Il a trois
fils, Lothaire, Charles le Chauve et Louis qui à sa mort
se partagent l'empire en signant le traité de Verdun en
843. La région se trouve alors sur le territoire de la
Lotharingie qui dépend de l'empire d'Allemagne.
De cette période il demeure de nombreuses sépultures.
Non loin de la forteresse d'Eprave, au lieu dit "La
rouge croix", on a découvert un cimetière franc et
fouillé quelques 800 tombes allant du 5e au 7e siècle.
D'autres cimetières francs ont également été retrouvés à
Rochefort (Corbois), Ave, Belvaux, Han, Lessive.
LE REGIME FEODAL
La féodalité est le règne des propriétaires fonciers et
des seigneurs. Rochefort, restera sous ce régime jusqu'à
la révolution française.
Après le traité de Verdun en 843, l'état d'anarchie
s'installe. Les rois négligent l'organisation du pays et
le pouvoir royal devient inexistant. Au 9e siècle, les
Normands, peuple venu du Suède, Norvège et Danemark,
saccagent les villes et monastères de Belgique et de
France. En 876, un de leur chef, Rollon obtient du roi
Charles le Simple, la Normandie à titre de fief. En 883,
Charles-le-Bon, règnant en Allemagne, conclut avec les
envahisseurs une paix à la suite de laquelle de nombreux
Normands s'établirent dans le pays de la Meuse.
Au début du 10e siècle, le pays est divisé en un grand
nombre de duchés et de comtés. La Lotharingie comprend
le comté de Hainaut, le duché de Brabant, le duché de
Limbourg, le comté de Namur, le comté de Luxembourg et
la principauté de Liège. Les villages de Wavreille,
Lessive, Eprave, Jemelle, Rochefort, Laloux, Montgauthier, Frandeux, Belvaux, Ave,
Lavaux-ste-Anne, Villers-sur-Lesse, Vignée, et Jamblinne font partie
de la principauté de Liège, gouvernée par les
princes-évêques. Les villages de Havrenne, Hamerenne,
Han-sur-Lesse, Auffe, font partie du comté de
Luxembourg, gouverné par les ducs de Luxembourg.
Le roi cède aux nobles des territoires appelés fiefs:
ceux-ci, ducs et comtes, donnent des parcelles de terres
à des seigneurs propriétaires de châteaux qui peuvent
aussi partager leurs biens. Celui qui cède une terre est
le suzerain, celui qui la reçoit est le vassal.
Au 11 siècle deux grandes abbayes, Stavelot et
Saint-Hubert possèdent la majorité des terres de
Famenne. Une abbaye doit avoir un avoué (protecteur)
laïc qui se voit confier le port des armes et de la
justice, rôles dont les moines ne peuvent se charger. Au
13e siècle, les avoués locaux sont très nombreux et
s'arrogent des droits au détriment des domaines
monastiques. Ces avoués contribueront à structures la
physionomie des villages.
Le comté de Rochefort.
Vers l'an 1000, Gozelon de Montaigu reçoit en fief de
l'évêque, le comté de Huy et l'avouerie de Dinant.
Behogne fait partie des domaines du comté de Montaigu ou
Prévôté des Rivières.
Montaigu était un ancien château qui s'élevait au bord
de l'Ourthe en face de Marcourt; il fut probablement
détruit au 12e siècle. La chapelle actuelle de
St-Thibaut en occupe l'emplacement. Le premier comte de
Montaigu connu, Gozelon, était, semble-t-il, un
descendant de Rollon.
Le comte de Rochefort a pour vassal, entre autre, les
seigneurs de Custinne et de Serinchamps. Pour les terres
liégeoises il a pour suzerain le prince évêque de Liège,
vassal lui-même de l'empereur d'Allemagne. Pour les
terres luxembourgeoises, il a pour suzerain le duc de
Luxembourg lui aussi vassal de l'empereur d' Allemagne.
En 1152, Wéry II de Walcourt hérite des villages de On,
Thys, Forrières, Hamerenne, Aye, Marloie, Jemeppe,
Hargimont, Humain et Sinsin Haute. Suite à une
contestation sur cet héritage, Thierry III, comte de
Rochefort, cède en 1317 les villages de Aye, Marloie,
Jemeppe, Hargimont, Humain et Sinsin à Jean, roi de
Bohême, comte de Luxembourg.
En 1494, l'empereur Maximilien I érige en comté la
seigneurie de Rochefort. Le comté comprend les villages
de Rochefort, Behogne, Lessive, Ciergnon, Houyet,
Ardenne, Erhet, Frandeux, Ambly, Havrenne, Jemelle,
Lamsoul, Azimont, Falen, On, Thys, Forrières et
Hamerenne.
Au 17e siècle, la région est la proie des pillages,
passages d'armées et dévastations diverses. Pour se
protéger, des fermes fortifiées sont construites un peu
partout.
En 1681, le comté devient français et vassal de Louis
XIV. Il dépend du comté de Chiny. La paix revenue, en
1697, le comté de Rochefort retrouve sa situation
antérieure.
Pour le pays, la fin du 18e siècle est une période très
agitée: révolution brabançonne, révolution liégeoise
sans compter les guerres entre la France et l'Autriche.
La prévôté de Revogne.
Engon de Revogne, cité en 930, est le premier seigneur
connu de Revogne. Il possède les villages de Revogne,
Honnay, Villers et Jamblinne. Vers 1150, la seigneurie
de Revogne est achetée par Henri de Leez, évêque de
Liège. Au sommet de sa puissance, la prévôté de Revogne
comprend pour la région les villages de Vignée, Villers-sur-Lesse, Jamblinne, Lavaux-Ste-Anne, Ave,
Belvaux, Wavreille et Bure.
Pour des raisons mal définies, ce domaine est morcelé au
14e siècle. En 1559, Everard de Mérode devient Prévôt de
Revogne, seigneur de Lavaux et de Ave. Le prévôt,
officier de justice, exerçait au nom du prince de Liège.
Celui-ci avait reçu la prévôté en engagère (moyennant
payement).
La mairie de Ciney.
Les villages de Jamblinne, Vignée, Montgauthier et Laloux forment chacun une des
trente-deux hauteurs de Ciney. Ces seigneuries hautaines
sont complètement indépendantes de Ciney au point de vue
judiciaire. Sous le rapport politique et administratif,
elles dépendent du grand bailli du Condroz. En temps de
guerre ou de trouble, les habitants des trente-deux
hauteurs forment un seul corps avec ceux de la mairie.
Notons que Navaugle fait partie de la mairie de Ciney.
L'histoire paroissiale.
Dès le 3e siècle, les missionnaires évangélisent les
contrées. Au 4e siècle, la Famenne est comprise dans le
grand diocèse de Liège, avec Tongres comme capitale.
Celle-ci est déplacée à Liège au 8e siècle.
En 747, Carloman, roi Carolingien, donne à l'abbaye
Saint-Remacle de Stavelot une grande partie de la
Famenne. L'abbaye de Saint-Hubert reçoit aussi diverses
donations. Plus tard, le chapitre liégeois de
Saint-Pierre et l'abbaye de Saint-Remy acquièrent des
terres de Famenne.
C'est Notre Dame de Huy qui a le plus d'influence en
Famenne, où elle fonde la première église de Behogne
vers le 7e siècle. Les souverains Carolingiens rendent
la dîme obligatoire vers 750.
Au 6e et 7e siècle, les premières églises en Famenne se
multiplient. Parfois, ce ne sont que des simples
oratoires primitifs dont certains deviendront
paroissiaux. Au 9e siècle, débute l'organisation des
paroisses et des doyennés : cest paroisses primitives
sont en gros claquées sur les domaines existants.
Behogne devient un doyenné. Celui-ci comprent les
paroisses primitives de Behogne, Serinchamps, Heure,
Humain, Waha, Hargimont, Montgauthier, Hour, Villers-sur-Lesse, Froidlieu, Wellin, Auffer, Bure
et Masbourg.
Des pèlerins regroupés par paroisses se rendent en
procession à St-Hubert. Par leurs prières, ils demandent
la fin des pluies et la venue du bon temps. Ces
processions sont appelées "les croix banales". Il existe
beaucoup d'écrits sur l'organisation et la participation
des églises à ces croix banales ce qui permet de dater
la fondation d'une église.
Au 11e et 12e siècle, les paroisses primitives se
fractionnent en paroisses plus petites appelées
"médianes" ou "quarte-chapelles" selon leur importance.
Le fondateur des filiales peut être différent du patron
de l'église-mère. C'est le fondateur d'une paroisse qui
reçoit la dîme. Certaines paroisses sont fondées par des
seigneurs fonciers, d'autres par des seigneurs
ecclésiastiques. Une paroisse entière paie la totalité
de la dîme, une paroisse médiane paie la moitié de la
dîme et une paroisse quarte-chapelle le quart. Le
fondateur de la paroisse reçoit les deux tiers de la
dîme, le curé le reste. Pour une quarte-chapelle, le
curé reçoit la totalité de la dîme. La dîme frappe
principalement les céréales. Elle est évaluée en muid d'épautre
ou d'avoine. Le muid, mesure de capacité, variait avec
le temps et d'une région à l'autre. A Rochefort, il vaut
163 litres et à Dinant 187 litres. Chaque seigneur veut
sa paroisse et fonde une église pour s'affranchir de la
paroisse primitive.
Le fondateur d'une paroisse doit donner une portion de
terre libre (douaire) sur laquelle est construite
l'église, le cimetière, le presbytère et parfois une
petite ferme qui subvient au besoin du curé. Le
cimetière entourant l'église est enclos d'un mur afin de
souligner cette indépendance. Plusieurs de ces églises
anciennes ont une grosse tour massive servant de donjon
défensif. Citons entre autres les églises de Rochefort
et de Serinchamps. Il est à remarquer que l'histoire
paroissiale et l'histoire seigneuriale d'un village sont
étroitement liées. Pour le spirituel, la partie
liégeoise et luxembourgeoise de notre région dépend de
l'évêché de Liège.
LA REVOLUTION FRANCAISE
Après les victoires des armées françaises, le pays de
Liège est divisé en 26 arrondissements, le 5 octobre
1794. Celui de Rochefort comprend les localités
suivantes: Rocherfort, Jemelle, Ambly, Wavreille, Bure,
Resteigne, Ave, Auffe, Honnay, Revogne, Genimont,
Lessive, Lavaux, Eprave, Jamblinne, Laloux, Frandeux,
Navaugle, Montgauthier, Buissonville, Forzée, Serinchamps,
Haversin, les Basses, Waillet, Havrenne, Rabozée, Sinsin,
Deulin, Monville, Focagne, Noiseux, Fronville,
Monteuville, Chéoux et Rendeux.
Le premier octobre 1795, la Belgique est annexée à la
France. Le territoire de la République est divise en
départements, la Belgique en compte neuf. Le département
de Sambre-et-Meuse dont Namur est le chef-lieu est
composé de 24 cantons dont celui de Rochefort. Le huit
février 1796, le canton de Rochefort inclut les communes
de Rochefort, Ciergnon, Hargimont, Eprave, Villers-sur-Lesse, Bure, Buissonville, Frandeux, On,
Lessive, Wavreille, Tellin, Montgauthier, Humain, Jemelle, Jamblinne,
Han-sur-Lesse et Serinchamps.
La nouvelle constitution et les nouvelles lois ne
laissent presque rien des institutions de l'ancien
régime: abolition des dîmes, des droits féodaux, des
hautes cours de justice, des cours foncières, des courts
féodales, etc. Le seigneur perd ses droits et son
autorité.
Louis-Joseph Poncelet, partisan convaincu de la
révolution, est nommé commissaire du Directoire exécutif
pour le Canton de Rochefort. Cet homme se fait
l'exécuteur docile des ordres de l'étranger et tient le
canton sous sa main de fer.
Les biens religieux ainsi qu'une bonne partie des avoirs
des Comtes de Rochefort sont confisqués par le nouveau
pouvoir. Les églises sont fermées. Tous les biens
confisqués sont vendus à vil prix. Presque tous les
acquéreurs, souvent non-résidents, sont des industriels,
des hommes d'affaires ou appartiennent à la bourgeoisie.
Poncelet se rend adjudicataire des fermes sises sur le
territoire de Rochefort, du couvent de St-Remy et de
bien d'autres propriétés.
LA REVOLUTION HOLLANDAISE
Après la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815, la
Belgique est attachée à la Hollande. Elle est divisée en
neuf provinces. Le roi Guillaume de Hollande change les
limites du canton de Rochefort en 1818. Les communes de
Hargimont, On, Humain sont réunies au canton de Marche.
La commune de Tellin est incorporée au canton de Wellin.
Le canton de Rochefort se voit agrandi des communes de
Baillonville, Fronville, Noiseux, Heure, Sinsin,
Nettinne, Hogne, Waillet, Ambly, Ave, Auffe, Resteigne
et Lavaux-Ste-Anne.
En 1826, Jamblinne est uni à Villers-sur-Lesse, Frandeux à Montgauthier, Auffe à Ave sour le nom d'Ave-et-Auffe.
LA REVOLUTION BELGE
La représentation de la Muette de Portici, au théâtre de
la Monnaie à Bruxelles, le 25 août 1830, déclenche la
révolution Belge. La Belgique est reconnue indépendante
le 20 décembre 1830. Léopold de Saxe-Cobourg prête
serment comme roi des Belges le 21 juillet 1831.
Michel Halin
E. Nemery de Bellevaux |